Phœnix

Pièce chorégraphique (2018)

Aujourd’hui cette pièce ne peut plus se jouer du cause du massacre en cours à Gaza et des interprètes blessés, tués, empéchés, nous les soutenons tant que nous pouvons financièrement, moralement:

Little Ahmed danseur de la pièce, a été assassiné le matin du 12 février 2024, alors qu’il vivait dans une tente à Rafah bombardé par l’armée israélienne

Mumen Khalifah a été blessé par une balle explosive tiré par l’armée israélienne, nous avons ouvert un appel aux dons pour le faire sortir lui et sa famille afin qu’il soit soigné urgemment en egypte. lien gofundme , n’hésitez pas à partager.

Mahmoud Ahja, technicien et artiste visuel survit avec sa famille dans une tente à Rafah.

Myuz Gaza crew continue à faire des ateliers de breakdancing avec des enfants au nord de Gaza. Il a enterré son frère et ses neveux chez lui à cause des tirs de l’armée israélienne lors du massacre de l’hopital Al-shifa.

La pièce Phoenix est une archive aujourd’hui et voici son résumé:

Sur scène, trois danseurs et des drones sèment le trouble. Évoquant à la fois les avions téléguidés de notre enfance et les nouvelles armes meurtrières des guerres technologiques du XXIe siècle, les drones (« gros bourdon » ou « bourdonnement » selon la terminologie anglo-saxonne) sillonnent la scène et interagissent avec les danseurs.

Exposés à leur vrombissement incessant, ces derniers évoluent dans un espace tour à tour sensible, terrain d’opérations ou fenêtre sur le monde, connectés en temps réel avec d’autres artistes subissant, à Gaza en Palestine, la présence permanente des « avions sans pilotes ». Sur Skype, ils nous parlent, nous montrent leurs danses, l’art qu’ils pratiquent et qui est, pour eux, un acte de résistance.

L’espace du théâtre s’ouvre sur une autre réalité, un autre vécu sous les drones, évoquant l’asymétrie des conflits actuels qui impliquent les puissances occidentales et alliées, qui les produisent, et les pays où ils sont envoyés.

Coproduction et soutiens
Ballet National de Marseille | Festival de Marseille | Pôle Arts de la Scène - Friche la Belle de Mai | Charleroi danse, Centre Chorégraphique de Wallonie – Bruxelles | ViaDanse-CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort | Institut Français du Liban | Tanzhaus-nrw (Düsseldorf) | 2 angles (Flers) | Hellerau – European Center for the Arts Dresden |CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig direction Mourad Merzouki, accueil Studio | Soutien DRAC PACA - Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur |Institut Français à Paris, Ville de Marseille | Fonds Transfabrik - Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant |Participation DICRéAM | Groupe de la Caisse des dépôts et Consignations | Fondation Hope à Gaza | prêt studio Laboratoires d’Aubervilliers.
Remerciements : E. Greco, P. C. Scholten, J. Goossens, H. De Vuyst, A. Bozzini, T. Peyruse, K. Al Kafri, J. Moreira-Miguel, M. Ben Khouja, C. Dumont, E. Gillot, E. Villard.

Distribution
Conception et chorégraphie Éric Minh Cuong Castaing avec les danseurs.ses. Jeanne Colin, Kevin Fay, Mumen Khalifa, Nans Pierson et Myuz GB Crew (Meuse Abu Matira, Hamad Abu Hasira, Mohammed Abu Ramadan) | Traduction Tamara Saade |Robotique drone Scott Stevenson | Dramaturgie et aide à la conception Marine Relinger | Création sonore Gregoire Simon, Alexandre Bouvier | Vidéo Pierre Gufflet |Régie Julien Léo David, Mahmoud Alhaj | Lumière Sébastien Lefèvre | Cameraman à Gaza Mostafa Abou Thoria | Montage vidéo François Duverger | Aide à la coordination à Gaza Suzanne Groothuis et Ingrid Rollema, Pieter de Ruiter | Regards extérieurs Aloun Marchal, Alessandro Sciarroni, Pauline Simon, Youness Anzane, Anne-Sophie Turion | Production Juliette Raffier | Administration Maxime Kottmann.

Archives

• 26-28 juin 2018 : Ballet National de Marseille, Festival de Marseille (PREMIERE)

• 19 oct. 2018, 20h : Charleroi Danse, Belgique

• 26 & 27 oct. 2018 : Tanzhaus NRW Düsseldorf, Allemagne

.11 Mai 2019 : Dublin Dance Festival, Irlande

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